Le toucher correspond au besoin essentiel de « nourriture » ou « contenant affectif ». Le nourrisson a besoin de chaleur, de contact corporel, pour vivre et grandir. Non touché, il se laisse mourir, tout simplement. En cela, le petit d’humain a le même besoin que tous les mammifères qui lèchent et touchent leurs petits. C’est un besoin biologique, qui permet d’achever la croissance du cerveau et des autres organes et de rester en bonne santé. 

Ce besoin de contact est toujours présent chez l’enfant et chez l’adulte, tout au long de sa vie, mais notre culture occidentale actuelle ne le favorise pas. Alors qu’en Asie, des traditions millénaires ont fait du toucher un outil de prévention d’une bonne santé, allié à une saine alimentation et du mouvement, en France, il est réservé au massage médical « de réparation » ou « post-opératoire » par des masseurs-kinésithérapeutes. 

Or, ce n’a pas toujours été le cas puisqu’à l’Antiquité, les Perses et les grecs se faisaient masser. Hippocrate, patron des médecins, décrit dans son traité de nombreuses méthodes thérapeutiques manuelles. Les Romains pratiquaient bains et massages. Les Egyptiens ont transmis des recettes d’onguents aidant les masseurs à soulager les douleurs. La tradition ayurvédique (indienne) préconise le massage comme faisant partie de l’hygiène quotidienne « se lever tôt, se baigner, se gargariser, s’oindre le corps, se faire donner des frictions ». De même, au Japon, en Thaïlande, où les techniques se transmettent de génération en génération. 

Ce que l’on appelle en France « les techniques manuelles de détente » (NDLR massages non médicaux, car le mot « massage » est réservé par la loi aux techniques de kinésithérapie) permettent s’agir en prévention sur le stress et ses conséquences sur le corps (tensions musculaires, somatisations diverses et variées….).

Ces techniques détendent la musculature et permettent d’améliorer la circulation sanguine, de rétablir un bon fonctionnement des organes internes, renforcent le système nerveux et rééquilibrent le système hormonal par une action réflexe et énergétique sur certains points spécifiques du corps.  Elles libèrent la respiration et apportent par le toucher le soutien affectif nécessaire dans les moments difficiles. Les bienfaits de cette détente globale s’étendent au plan psychologique. En recevant régulièrement un massage, on peut découvrir petit à petit ses tensions spécifiques et apprendre à modifier en conséquence sa façon de réagir aux situations extérieures.

• détente de la musculature et amélioration de la circulation sanguine, et lymphatique, effet drainant avec élimination des toxines. 
• Rééquilibrage du PH de la peau, bien oxygénée, et donc, plus belle.
• autres effets possibles avec massage régulier : amélioration de la digestion, baisse de la tension sanguine, régularisation des sécrétions hormonales, régularisation des éliminations intestinales, rénales, meilleure respiration. 

Sur le plan psychologique, cette technique d’harmonisation ramène au besoin de contact et à l’affectivité. Elle peut permettre d’expérimenter positivement une relation par le toucher. Elle peut effacer les impressions négatives relatives au toucher dans l’enfance ou à l’insuffisance de toucher par de l’attention et du respect. La personne massée est nue ou garde un sous-vêtement. 

Source : Ecole du corps Conscience. 

-Formation première année à l’Ecole du Corps-Conscience, en somatothérapie, certificat d’aide par le toucher niveau 1 (massage shiatsu (acupression), massage à l’huile californien, équilibrage des polarités, relaxation coréenne, approche de la lecture posturale). 

-Formation au massage assis Amma, méthode Tony Neuman (Touchline) http://www.touchline.ch

-Initiation au Sensitive Gestalt massage (SGM)à l’ IFFP

Institut Français de Formation Psychocorporelle http://www.massagesgm.com/

-Massage ayurvédique (nombreux massages reçus et auto-formation)

-Initiation aux deux premiers degrés de Reiki Usui.